Hellboy
Titre : Hellboy
Réalisateur : Guillermo Del Toro
Acteurs : Ron Perlman, John Hurt, Selma Blair, Rupert Evans, Jeffrey Tambor, Karel Roden, Doug Jones, Ladislav Beran…
Scénaristes: Guillermo Del Toro, Peter Briggs
Producteurs: Revolution studios, Laurence Gordon Productions, Dark Horse Entertainment
Date de sortie: 11 août 2004
D’après l’œuvre de Mike Mignola
Je profite de mes vacances pour me faire des séances DVD. Hellboy est un film que j’avais plutôt aimé à la première vision, et vu que le second volet va sortir au mois de Septembre, je me dis qu’il est temps d’en parler ici.
En 1944, les nazis tentent d’user de la magie noire pour reprendre l’initiative. A l’aide de Raspoutine, ils créent un portail vers le monde des démons. Heureusement, les alliés sont au courant de la tentative, et la font avorter, projetant Raspoutine dans le monde vers lequel il voulait ouvrir une porte. Et porte a bien été ouverte. Une créature, un bébé, en est sortit, et le professeur Broom, du BRDP, fait le choix de l’éduquer pour combattre les forces du mal.
De nos jours, le Bureau de Recherche et de Défense Paranormale est bien actif. Hellboy en est l’un des principaux agents, avec Abe Sapiens, un hybride entre le poisson et l’humain, et Liz Sherman, jeune femme aux pouvoirs pyrokinésiques.
Mais Raspoutine est de retour, et il compte bien terminer ce qu’il a commencé. Dans le même temps, le professeur se meurt, et place auprès de son « fils » un jeune officier du FBI, afin d’en faire sa « nounou ».
Ce film est très plaisant, et ce pour deux raisons. Le comic-book originel, que l’on retrouve bien dans le film, entre autre via les personnages, et qui est d’une belle richesse, et ensuite par la touche propre à Guillermo Del Toro, qui apporte une ambiance étonnante, sombre, inquiétante, mais pleine de magie. Grace à lui, le gros démon rouge paraît presque crédible dans le monde réel.
Les personnages sont particulièrement savoureux. Les méchants sont assez intéressants, et ma préférence va à Kroenen, le tueur psychopathe, cyborg steampunk. Pas en terme de dialogues, puisqu’il ne parle pas, mais bien par son style. Il combat de façon étrange, comme si on remontait une pendule pour la faire fonctionner. Très intéressants.
Côtés héros, ont est aussi bien servi. Hellboy, bien sûr, blagueur, bourru, de mauvais poil, mais tellement attachant, mais John Myers aussi. Ce jeune con, un peu sûr de lui, dragueur, est assez savoureux. Il va bien avec Hellboy.
L’histoire, fantastique, mélange les complots, la magie noire, et j’aime à me laisser glisser dans cet univers sombre et dégoûtant. On regrettera presque une cassure, dans le rythme, en fin de film. Il y a une transition qui ne se fait pas de manière optimal, entre les temps de recherche sur New York, puis le départ en Russie, pour le dernier chapitre. Ils ne se lient pas à merveille, sans que l’on ne sache trop comment.
Mais c’est là faire la fine bouche. Hellboy est un bon film fantastique, une bonne adaptation comics, et j’attends maintenant avec impatience de voir le second film.