Star Trek Insurrection

Publié le par yaneck Chareyre

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Titre:
Star Trek Insurrection
Réalisateur: Jonathan Frakes
Acteurs: Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, Levar Burton, Marina Sirtis, Michael Dorn, Gates McFadden, Dona Murphy, F. Murray Abraham, Anthony Zerbe...
Scénariste: Michael Piller
Producteurs: Rick Berman, Patrick Stewart
D'après l'univers créé par Gene Roddenberry


Data a perdu la tête. Envoyé sous les ordres d'un amiral de Starfleet observé discrètement une peuplade sur une planète isolée, le voilà qui attaque ses équipiers et révèle leur présence à la population de la planète. L'Enterprise vient au plus vite aider les siens. Mais le Capitaine Picard a trouver sur cette planète bien plus qu'il ne pensait en y arrivant. Les Baku, le peuple local, est gravement menacé. Et par la Fédération.


Cet avant-dernier opus avant remise à zéro de la franchise, est un film tout à fait dans l'esprit de Star Trek, mais au final assez atypique dans la galerie de films consacrés à cet univers.
Première vis à vis des autres films, le scénario s'intéresse à la Directive Première, cette règle fondamentale de l'univers Star Trek qui veut que la Fédération n'altère pas le destin de civilisations moins avancées qu'elle. Hors de question de perturber l'avancée naturelle et normale de mondes supposés "moins avancés". C'est un des éléments qui font que j'apprécie la création de Roddenberry. Cette directive première sert donc de base au scénario, mais il s'en écarte somme toute rapidement, pour préférer examiner les principes qui ont fait la Fédération et leur survivance en une époque plus que troublée (les attaques borg, et surtout, celles du Dominion vu dans la série DS9). C'est très intéressant pour tout fan de Star Trek, mais reconnaissons le, c'est tout à fait chiant pour n'importe qui d'autre.
Pour ne rien arranger pour les néophytes, le personnage du Capitaine Picard se voit recevoir un développement intéressant, mais assez plat si l'on n'a pas vaguement suivi son parcours. Picard est un homme de devoir, qui n'a jamais pris le temps de fonder une famille. t il y songerait presque... Mais assurément, cela apporte un petit côté gnangnan.
Le seul vrai défaut de ce film, à mon sens, réside dans le manque d'originalité de sa fin. Tandis que Ryker combat avec l'Enterprise, Picard, lui, va comme un grand affronter le méchant de l'histoire dans un endroit paumé, dont il ne sera sauvé que grâce à l'arrivée inoppinée de l'Enterprise. Si cela vous rappelle la conclusion de Star Trek Generations, c'est bien là où je veux en venir. Le scénariste a fait du réchauffé, et Rick Berman, le producteur de la saga, aurait du s'en rendre compte.


Au final, on a donc un film fait pour les trekkies, et qui rebutera sévèrement les humains normaux.

Publié dans Star Trek

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