Batman Begins

Publié le par yaneck Chareyre




 

Titre : Batman Begins

Réalisateur : Christopher Nolan

Acteurs : Christian Bale, Katie Holmes, Michael Caine, Cillian Murphy, Liam Neeson, Morgan Freeman, Ken Watanabe, Gary Oldman…

Scénaristes : David S. Goyer/ Christopher Nolan

Producteurs : Warner Bros

Date de sortie : 15 Juin 2005

D'après l'oeuvre créée par Bob Kane

 

 

 

Batman Begins est assurément l’un de mes films de super-héros préféré, peut-être même celui que je préfère. Alors que Mercredi soir, avant de partir en vacances, je vous proposerai la critique du second volet, The Dark Knight, laissez moi vous parler de celui grâce auquel la franchise Batman est redevenue intéressante au cinéma. Car n’oublions pas ce qu’était Batman, avant Batman Begins. Le dernier film, Batman et Robin, était un total navet. Un univers flashy, où le rose et le fluo dominaient, un George Clooney pas du tout à sa place en Batman, un Schwartzy ridicule en Mr Freeze, un Chris O’donell tête à claque en Robin, et j’en passe et des meilleurs. N’oublions pas le scénario qui devait tenir sur une feuille A4, en écrivant gros.

 

On en était là, lorsque Christopher Nolan a décidé d’être le réalisateur de cette nouvelle version. Pour faire simple, il a repris le tout à zéro. Ce n’est pas le plus idiot, car il ne pouvait reprendre ce qu’avait fait Tim Burton dans les deux premiers films. Son point de vue, fût de rendre Batman crédible, urbain. Burton avait fait un personnage romantique, comme il sait si bien les faire, Schumacher avait fait un personnage kitsch, il fallait donc se démarquer, et le choix fait était intéressant.

Batman Begins raconte la genèse de Batman, au-delà du simple meurtre de ses parents. Il s’attarde sur une période évoquée dans le comics et les films, mais peu traitée, celle où Bruce Wayne voyageait à travers le monde pour apprendre toutes les techniques de combat, devenir un vrai justicier. Batman Begins relie ce parcours à la Ligue des Ombres, que dans le comics on appelle la Ligue des Assassins (mais moins grand public, comme nom) et au vilain Ra’s Al Ghul. Il lui donne un entraînement ninja, et lui donne toutes les bases de ce qu’il utilisera ensuite pour créer Batman. Ce n’est pas ce qui est dit dans le comic book, mais c’est une interprétation intéressante, et qui apporte en fait de la crédibilité au personnage. En effet, Batman se comporte comme un ninja, utilise les principes qui les guide. Alors en faire un ninja était une bonne idée.

Le film nous explique ensuite comment Wayne a trouvé ses gadgets. Là, il s’est servi dans les caves de la section recherche de pointe de Wayne Enterprise. Tout son matériel vient de là, et c’est tout de suite plus crédible. Certes, quelques matériaux relèvent pas loin de la science Fiction, mais au moins, on sait d’où ils viennent, et le côté prototypes détournés explique pourquoi Batman est le seul à disposer de tout cela.

En plus de toute cette genèse, on va assister à l’attaque par la Ligue des Ombres de Gotham, que Ra’s Al Ghul considère comme à abattre. Il utilise pour cela le Docteur Crane, alias l’épouvantail. On fait par ailleurs la rencontre de Rachel Dawn, nouveau personnage féminin récurrent, et garant de la moralité, avec le personnage du Sergent Gordon (qui deviendra un jour commissaire, n’en doutons pas).

 

L’intrigue est cohérente, riche, amène les seconds rôles sans que ceux-ci ne paraissent parachuter, et dresse un portrait tout à fait cohérent avec le comic book, du chevalier noir, et surtout crédible dans notre réalité. C’est un bel effort.

 

Il n’y a pas grand-chose à redire sur ce film.

Les acteurs sont parfaitement choisis. Je n’aurai qu’un regret, concernant le personnage de Ras’al Ghul. Il est d’abord interprété par l’immense Ken Watanabé, l’un de mes acteurs japonais préféré, et à mon sens, il est l’incarnation parfaite du méchant. Il s’avère ensuite que ce n’est pas lui, et c’est dommage. Mais autrement, les acteurs sont très bien choisis. Gary Oldman campe l’incarnation parfaite de Gordon. Incontestablement, cet homme EST Gordon. Pas une fausse note, qui puisse nous faire dire que l’acteur joue mal son rôle. Et que dire de Michael Caine, cet excellent Alfred. Michael Gough, qui incarnait Alfred jusque là, donnait plutôt une version « papi gateau » du majordome. Caine joue un personnage bourré d’humour, solide comme un roc, qu’on ne peut qu’aimer. Et bien entendu, Christian Bale. Aussi bon en Bruce Wayne pourri par l’argent, qu’en prisonnier volontaire, ou en chevalier noir. Excellente idée d’ailleurs de lui faire camoufler sa voix en Batman, je trouve cela plus crédible ;

 

Quelques mots sur la musique, pour terminer. Si excellente que je pense que l’on tient là une mélodie qui restera dans les mémoires cinéphiles, comme celle du Superman de Donner.

 

 

Maintenant que je vous ai dit combien je respectai ce film, j’attends de pouvoir vous parler de Batman the Dark Knight. On en dit beaucoup de bien, il perfore les records, mais j’ai essayé de ne rien en lire ou presque. J’ai hâte d’être à mercredi aprem.

 

 

PS : J’allais oublier. Ce film compte aussi pour moi, car dans un jeu de rôle sur internet, je me suis construit un personnage nommé Bruce Wayne de Gotham, très inspiré du personnage du film, et que via lui, j’ai rencontré ma femme, que j’aime profondément, et qui a apporté un grand bonheur dans ma vie. Donc forcément…


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
Hello Yaneck. Merci pour cette chronique. Comme toi, j'ai particulièrement apprécié ce Batman Begins, et ce n'était pas gagné vu que je suis un grand fan des deux premiers volets burtonniens. Mais Nolan est à la hauteur, autant dire qu'il se situe très haut. Certes, les approches sont radicalement différentes, mais je ne me suis pas senti trahi ou abusé. L'ambiance est extraordinaire, beaucoup plus noire et froide, mais toute aussi jouissive. J'attends donc demain (sortie en salle de Batman the Dark Knight) avec impatience... <br /> Au plaisir de te lire. A+
Répondre
Y
<br /> Tout le monde dit beaucoup de bien de ce film. Je doute que nous soyons déçus demain.<br /> <br /> <br />